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Channel: Manifestation PN Harkis 2012
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4 août 1914 bombardement allemand de Philippeville et de Bône

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« C’est le 4 août 1914 à 4 h 08. Le premier coup de canon est tiré par le croiseur allemand Breslau sur Bône. Un agent des Ponts et Chaussées, André Gaglione est tué par un obus. C’est la première victime française de la guerre 1914-1918, une heure plus tard le croiseur Goeben bombardait Philippeville »

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien 4_ao_t_1914_bombardement_allemand_B_ne_et_Philippeville_ilovepdf_compressed

Goeben et Breslau 8 août 1914


5 août 1934 émeutes anti-juives à Constantine

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Le vendredi 3 août 1934, vers 22h00, à Constantine, échauffourée entre un  zouave juif pris de boisson et un groupe de musulmans …  

Le dimanche 5 août 1934, de 09h00 à 14h00, à Constantine, suite à l’échauffourée du vendredi soir, des émeutes anti-juives font 28 morts dont 23 Israélites …

1934 08 05 Echo Oran

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1934 08 05 Constantine 1

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29 août 1956 Djebel Zakri

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Le 29 août 1956, 16 soldats français de la DBFM sont tués dans l’opération du Djebel Zakri

1956 08 28 carte 1

 

1956 08 28 carte 2

 

1956 08 30 Echo Oran

1956 08 31 Echo Oran

1956 09 01 Echo Oran

ALIBERT Jacques                       né le 22 mai 1930            enseigne de vaisseau

AMOURETTE Jean-Pierre             né le 8 mars 1931            enseigne de vaisseau

AMOURETTE JP

BAZIN Michel Edmond                né le 12 février 1922      second maître fusilier

CORVEZ François Marie              né le 12 mai 1934            quartier maître fusilier

CORVEZ Francois

GARDAIR Didier Marie Xavier     né le 11 juillet 1932        lieutenant de vaisseau

GOMES Lino                             né le 23 avril 1937           matelot fusilier

INIZAN François Marie              né le 8 mars 1929            quartier maître

INIZAN Francois

KRYSHINE Wladimir                  né le 13 juin 1928            quartier maître fusilier

KRYSHINE Wladimir

LE MAOULT Antoine Joseph       né le 21 janvier 1929      quartier maître canonnier

LEROUX Michel Pierre               né le 8 juin 1932               matelot canonnier

MARIO Marcel Auguste Jean      né le 9 avril 1917              maître canonnier

MARIO MArcel

MASINI Jean André                   né le 24 décembre 1917 second maître canonnier

MASINI JA

MERLIN Roland Paul Guy            né le 14 février 1932      matelot

PIERRE Roger Gilbert Camille      né le 29 août 1932           matelot

SAROTTO René Pierre Félix         né le 11 mars 1932          matelot armurier

SAROTTO René

TOUZET Jean                             né le 9 avril 1935              matelot charpentier

TOUZET Jean

 

1956 09 02 djebel Zakri

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la Cité catholique

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Cité Catholique  
 
source principale : Catholicisme d’extrême-droite et croisade anti-subversive par Jacques Maître (CNRS) dans la revue française de sociologie 1961 
 
En 1939, Jean Ousset, né le 28 juillet 1914 à Porto (Portugal), étudiant aux Beaux-Arts et ouvrier d’usine,  va rencontrer, par l’intermédiaire de l’abbé Choulot, Charles Maurras de l’Action Française (1899), qui le mettra à la une de son journal du lendemain et le désignera comme l'un des plus sûrs continuateurs de son œuvre intellectuelle et morale.
 

Jean Ousset

 
                                                                             Jean OUSSET
 
En 1942-1943, un de ses collègues n’est autre que … François Mitterrand.
 
Le travail doctrinal de Jeune Légion, du 1er novembre 1942 au 15 octobre 1943, sans être officiellement catholique, est de toute évidence le point de départ de Verbe.
 

Jeune Légion

 
En 1943, Jean Ousset publie Histoire et génie de la France
 
En 1944, il publie Fondements d’une doctrine
 
En 1944, Jean Ousset, sur proposition de son ami d’enfance Jean Masson, suit une retraite prêchée par le Père Vallet, fondateur de l’œuvre de Coopération Paroissiale du Christ-Roi.
 
En 1946, il publie sous le pseudonyme de Jean Marial Au commencement, rappel de quelques principes et notions
 
Le 29 juillet 1946, à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, Denis Demarque, Jean Masson et Jean Ousset créent le « Centre d'Etudes critiques et de synthèse » (dont le but était de susciter une élite d’hommes voués à la restauration d’une France chrétienne). 
 
En novembre 1947, naissance de la revue Verbe, périodique à parution irrégulière par laquelle s’exprime le « Centre »…
 
Le Centre prend en 1949 le nom de « La Cité catholique »
 
Les éléments de base de l'organisation sont des « cellules », groupant au maximum 10 membres et qui ne doivent jamais se manifester à l'extérieur qu'en accord direct dans chaque cas avec la direction nationale; les cellules sont groupées en « réseaux géographiques et par états ». On aura une idée du degré atteint dans l'évolution de la « Cité catholique » vers ce genre d'organisation en notant que le développement du réseau de cellules a été rendu possible dans l'armée par la clandestinité de ces cellules, au point que l'officier qui organise une cellule dans son unité doit agir par personnes interposées. Les consignes de Verbe ne laissent aucun doute à ce sujet et conseillent expressément une prudence d'autant plus grande que les règlements militaires interdisent les associations secrètes au sein de l'armée. 
 
En 1956-1957, la Cité catholique de Jean Ousset a ainsi pu créer clandestinement dans l’armée, sous l’impulsion du capitaine Cathelineau (néà Paris en 1921, blessé en Indochine en 1948, militant de la Cité catholique depuis 1952), un réseau de cellules d’études et d’action : on en comptera en Algérie plus d’une centaine, chacune de 5 à 6 soldats ou gradés.
 

CATHELINEAU Gérard capitaine

 
                                                                           capitaine CATHELINEAU
 
Dans Nouvelles de chrétienté du 14 avril 1957, on peut lire :  « Le dernier Roi Très Chrétien (Charles X) a été renversé par la Révolution au lendemain même d'une véritable Croisade (la conquête de l’Algérie) »
 
Le 12 juillet 1957, le capitaine Cathelineau tombe à Tamaghoucht, près Béni Douala, Grande Kabylie, en voulant protéger un adjudant de gendarmerie.
 
Dans Verbe d’août-septembre 1957, on peut lire un article du capitaine de Cathelineau « Le rôle d'un animateur en unité opérationnelle »
 
Dans Verbe (n° 90, 91 et 92), puis en brochure et reproduit en mars 1958 par Contacts, périodique de la Xème Région militaire (celle d'Alger), on peut lire sous la plume de Cornelius (pseudonyme) un article intitulé« Morale et guerre révolutionnaire » qui s’applique absolument à la guerre d’Algérie :
 
« La plus haute vertu dans l'ordre naturel est celle qui tend à maintenir ou restaurer cet ordre dans les sociétés humaines (...). Le crime le plus grave dans le domaine des choses naturelles est celui qui tend à l'anéantissement, au renversement complet, à la subversion de cet ordre. Ce crime s'est luimême donné un nom, celui de Révolution. »
 
Dans une interview (Le Monde, 9 juillet 1958), le docteur Bernard Lefèvre allait jusqu'à affirmer que le mouvement du 13 mai était directement issu de la « Cité catholique » et inspiré de la revue Verbe.
 

LEFEBVRE Docteur

 
                                                                            docteur LEFEBVRE
 
En février 1959, au cours d'une journée « corporative et nationale » du « Rassemblement paysan », les délégués ont pu entendre ces phrases de Robert Martel, créateur de l’UFNA en 1955 et leader du « M.P. 13 » depuis octobre 1958 : « De Gaulle nous conduit à une catastrophe nationale. Si nous devons attendre un miracle, c'est de Dieu seul qu'il peut venir, et c'est sous le signe de la foi que moi, Martel, chef d'une nouvelle croisade, je me place. »
 

Robert Martel

 
                                                                           Robert MARTEL
 
Dans Nouvelles de chrétienté du 3 décembre 1959, on peut lire : 
 
« La situation de la France n'est pas si mauvaise que cela : une élite se lève depuis plusieurs années, qui est doctrinalement équipée, moralement intacte, et décidée; une armée existe qui, par une sorte de miracle, se préoccupe de déceler, dévoiler, stigmatiser les ruses et les machinations de la guerre psychologique et destructrice de l'adversaire, ennemi aussi et surtout du règne du Christ et de la civilisation chrétienne; une armée qui ne cesse, seule dans le monde, de mener le combat et de donner de jeunes et émouvantes victimes à la cause la plus élevée. »
 
Au congrès de 1960 de la Cité catholique à Issy-les-Moulineaux, on peut rencontrer : le maréchal Juin (ORA), les généraux Weygand (président des Amis de Jeanne d’Arc), Chassin (ACUF, Grand O exCagoule), Touzet du Vigier, Frémiot, les amiraux Auphan et de Penfentenyo (père général néà Alger), le docteur Lefebvre … 
 
Début 1960, un délégué parisien de la Cité catholique vient à Alger prendre contact avec le FNF.
 
Le 11 août 1961, une note de Gardes annonce l’arrivée dans les rangs de l’OAS du capitaine (Légion) Philippe Le Pivain, dit « Cap », Breton d’origine, membre de la Cité catholique, fils d’un amiral. Il opérera la fusion des réseaux « Jeune Nation » et « France Résurrection »à l’OAS sous le vocable (FN -pour Front Nationaliste-OAS).
 

LE PIVAIN Philippe Capitaine

 
Georges Grasset, un des premiers collaborateurs de Jean Ousset, entré en religion et ordonné prêtre en 1957, a été le conseiller spirituel d'un certain nombre d'opposants à la rupture de l'Algérie et de la France, dont le général Salan, les colonels Argoud et Château-Jobert, Lagaillarde … 
 
Le 19 janvier 1962, René Villars (France Résurrection, commando Z) et Michel Leroy (Jeune Nation, commando Z) sont abattus par un commando Delta sous les ordres du capitaine Le Pivain. 
 
Dans l’Homme nouveau du 18 mars 1962, est publiée une lettre de Mgr Lefèvre (alors évêque de Dakar) qui défend Jean Ousset et la Cité catholique … 
 
En 1963, la Cité catholique prend le nom d’Office International des œuvres de formation civique et d’action doctrinale selon le droit naturel et chrétien

Maires d'Alger 1830-1901

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sources : ANOM, Assemblée Nationale 

 

C'est M. Ahmed Bouderbah (ben Hassan), qui vivait à Marseille et qui était mariéà une française, qui négocia la capitulation d'Alger et fut nommé Maire de la ville avec M. Brugière comme Commissaire du Roi, le 27 juillet 1830.

Mais le véritable premier maire semble être Charles Branthome de 1830 à 1832, avec Benjamin Cadet de Vaux, comme commissaire du Roi (nommé lui, le 9 septembre 1830).

Le 19 octobre 1832, Alexandre Pierre Cottin, notaire parisien en 1818, lui succède comme commissaire du roi près la municipalité d’Alger, Afrique (et pas encore Algérie), officier de l’Etat-Civil pour la dite commune, jusqu’en 1837, année de sa démission

1833 à 1834 Alexandre Ambroise Germond, né le 14 août 1791 à Paris, époux de Marie Françoise Roland de Bussy, adjoint au commissaire du roi, décédé le 13 juin 1840 à Alger  

1836-1837 Louis Jean Girot, adjoint au maire

1837-1841 Jules Clément, maire d’Alger

1839-1858 Jean-François Roland de Bussy, né le 15 décembre 1767 à Lons le Saunier, adjoint au maire, décédé le 30 janvier 1858 à Alger

1841-1842 Antoine Adolphe Baron Huber, maire d’Alger

1842 François comte de Levezou de Vesins, sous-préfet de Saint-Affrique puis de Millau sous la Restauration, maire d’Alger

1848 M. Lechene

1851 Jacques Descous, adjoint au maire

1853 Jean Baptiste Vincent de Guiroye (1779-1869), maire d’Alger, ami du magicien Robert-Houdin

1854 Théodore Bournichon, adjoint au maire

1857 Pierre Frédéric Auger, adjoint au maire

1858 à 1870 M. Jules Sarlande (1813-1888), maire d’Alger, possède une partie de la place du Gouvernement. En 1870, il estime qu’ « éloigner les Israélites des affaires publiques est une faute et un dommage » et réclame leur naturalisation massive

1859 Théodore Lamy, adjoint au maire

4 septembre 1870 Benoît François Désiré Romuald Wuillermoz, né le 6 février 1820 à Saint-Claude (Jura), après le coup d’état de décembre 1851 internéà Alger, inscrit au Barreau de cette ville, avocat, décédé le 19 décembre 1877 à Alger

1871 François Joseph Gastu, né le 18 novembre 1834 à Sorède (Pyrénées Orientales), avocat au Barreau d’Alger en 1859 ; en 1862 il épouse à Alger Anne Victoire Henriette Bourgeois ; en sa qualité d'adjoint faisant fonctions de maire d'Alger, il refusa de prendre un arrêté interdisant la circulation des voitures dans les rues pendant les processions : cette attitude le fit révoquer par le ministère de Broglie, le 21 mars 1874 ; il sera député de 1876 à 1881

GASTU François Joseph

                       

1873 Wuillermoz

1874 Adolphe Blasselle, néà Douai le 21 février 1820, avocat en 1843, en 1853 il épouse à Mustapha Marie Jeanne Marguerite Galléan, président du Souvenir français

 

BLASSELLE Adolphe

1876 Paul Eugène François Mongellas, né le 17 novembre 1841 à Dinan (Côtes du Nord), architecte, en 1867 il épouse à Alger Emma Emilie Gemy décédé le 25 décembre 1883 à Alger   

1878 Docteur Jean Jules Feuillet, né en 1817 à Périgny (Jura), décédé le 1er juillet 1891 à Alger  

1881 Docteur Nicolas Auguste Guillemin, né le 10 décembre 1842 à Ruffey les Echirey (Côte d’Or), professeur à l’école de médecine, en 1887 il épouse à Alger Marie Alexandrine Closet  

1898 Max Régis, né le 8 juin 1873 à Sétif, fils d’un serrurier italien, études au lycée Louis le Grand puis au lycée d’Alger, il passe son bac à Montpellier, élu maire à 25 ans à la tête d’une « liste antijuive », il ne put exercer son mandat et fut révoqué de ses fonctions   

 

REGIS Max

1899 à 1901 Edmond Eugène Voinot, né le 5 février 1859 à Alger, fils d’un Lorrain et d’une Perpignannaise, architecte, sapeur-pompier d’Alger, en 1901 il épouse à Alger Aimée Eugénie Louise Hélène Testut, décédé le 1er avril à Alger   

1901 Max Régis est réélu et révoquéà nouveau

Pr Pierre LOMBARD 1884-1966

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Sources : medecinealger.canalblog.com

 

Néà Tipasa le 5 novembre 1884, de Pierre Xavier Eugène, 55 ans, chef de bataillon d’infanterie en retraite, originaire du Jura, et de Castro Margalide Rose Marie, 42 ans, née à Cherchell

Parlant couramment l’arabe, interne en 1904, il va à Paris en chirurgie infantile avec Broca et Kirmisson.

Le 2 décembre 1916, à Alger, il épouse Louise Alexandrine Cochard.

Il revient à Mustapha, chef de clinique de Joseph Curtillet, agrégé en 1920

En 1921, une fille, Marguerite

En 1927, il succède à Joseph Curtillet

Sa fille Marguerite fait ses études au lycée de Blida : elle sera professeur de grec à Alger

Exilé politique de 1944 à mars 1949

Son fils aîné, qui terminait ses études, meurt accidentellement en 1944

Il occupe longtemps les salles Ollier et Joseph Curtillet, jusqu’en 1950, Etienne Curtillet  lui succédant.

Le 3 février 1953, communication à l’académie de médecine sur « le facteur vestibulaire dans le mécanisme des troubles fonctionnels articulaires »

Ses deux filles sont membres de l’OAS : Marguerite, 40 ans, est secrétaire OAS Alger auprès du colonel Godard, avec Geneviève Salasc. Emprisonnée à la Petite Roquette, elle est transférée à Fresnes où elle reste 3 ans  

Sa femme meurt de chagrin

Il est à Marseille à la clinique Prado-Borély en 1966 où il a fait une occlusion intestinale … dont il meurt.

 

LOMBARD Pierre portrait

Lu dans Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans de Robert Charroux (Robert Laffont 1963)

En février 1953, le docteur Lombard, d’Alger communiqua à l’Académie de Médecine l’extraordinaire aventure d’un garçonnet de 21 mois, le petit Gilles M., de Loverdo (dans le massif d’Ouarsénis), qui dona naissance à un enfant. Une opération chirurgicale l’avait en effet délivré d’un fœtus mesurant 14 centimètres, pourvu d’un petit squelette et de quelques cheveux. C’était un authentique fœtus humain qui semblait devoir se développer normalement et dont un accident avait interrompu la croissance … Le Dr Lombard a éliminé l’hypothèse d’un frère jumeau de Gilles. Il assure que le fœtus était bien le fils du bébé.

Ahmed BEN KACY 28 novembre 1870

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Sur une maison située à l’angle sud-est du carrefour des D975 et D31 au Pavé de Juranville (Loiret).

Juranville routes

1870 11 28 maison Juranville

Se trouve une plaque du Souvenir français

1870 11 28 plaque Juranville turco

On peut y lire

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HONNEUR PATRIE

SOCIETE NATIONALE DU SOUVENIR FRANÇAIS

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A la Mémoire de

HAMED-BEN-KACY

Soldat au 3ème Régiment de Tirailleurs Algériens

qui, retranché dans cette maison, s'est défendu avec acharnement

contre un grand nombre de Prussiens

et en a tué sept avant de succomber

28 NOVEMBRE 1870

A NOUS LE SOUVENIR A LUI L'IMMORTALITE

 

On en a fait une image d'Epinal

1870 11 28 tirailleur algérien Amed ben Kacy 1

1870 11 28 tirailleur algérien Amed ben Kacy

André BOTELLA 1913-1991

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sources : adimad, légionétrangère.fr, francaislibres.net, guerredalgerie, callac.joseph.lohou.fr, photo hemaridron.com

 

André BOTELLA naît à Blida en Algérie le 20 novembre 1913.

En décembre 1942, il s’évade de France en passant par l’Espagne.

Internéà la prison de Pampelune du 20 décembre 1942 au 18 août 1943

Il rallie les FFL en Algérie en septembre 1943

Le 8 octobre 1943, il rejoint les Forces Françaises Libres (FAFL n°36247) en Angleterre, il est volontaire pour servir dans le Special Air Service (4eSAS - 2e RCP) où il reçoit la formation de commando parachutiste.

Le 5 juin 1944, à 23h40, il saute avec deux sticks sur le terrain de réception (Dropping Zone) "SAMWEST" au lieu-dit Ty Coz en bordure de la Forêt de Duault, dans le triangle formé par les villages de Duault, Saint Servais et Locarn dans les Côtes d'Armor. Commandant cette première vague de parachutistes, le second stick commandé par le Lieutenant Deschamps, ils sont reçus au sol, par des éléments du Maquis Régional dirigé par le "Commandant Alain" Louis Pichouron. Surpris, ils ne s’attendent pas à voir une telle organisation et demandent le largage d'un armement considérable, qui est parachuté le lendemain avec un renfort de 144 parachutistes commandés par le Capitaine Leblond, afin de mener au mieux les missions qui leur incombent et dont une grande part ont été déjà faites quelques jours avant par les Maquisards régionaux, bloquer les communications partant de la région de Brest.

Le 10 juin, à la suite d'une erreur d'un jeune civil qui croyait bien faire et qui avait inversé les panneaux indicateurs au croisement de la route de Saint Servais allant sur Callac, afin d'égarer d'éventuels véhicules vers le lieu-dit de Kerhamon, une voiture allemande avec quatre passagers parvient en plein dispositif des Parachutistes Français et des Résistants. Après un court accrochage où le Feldwebel Munch (adjudant) sous les ordres du Major Fueller (PC Guingamp) est légèrement blessé, les passagers de la voiture, une Citroën repeinte "Caca-d'Oie", le feldwelbel, le chauffeur, un sergent et un traître nommé"Mr Joseph" réussissent à se dégager et à donner l'alerte. Ils réagissent en force car derrière eux s'égaraient également deux camions qui suivaient la première voiture avec deux sections d'allemands. Vers 18h30, ils tombent dans une embuscade tendue par les SAS et les Maquisards. Les éléments basés à"SAMWEST" se dispersent le 12 juin après un troisième et violent accrochage le 11, et les parachutistes se replient sur la base "DIGSON" dans le Morbihan à Saint Marcel, afin de rejoindre les sticks des Lieutenant Marienne et Deplante et le Commandant Bourgoin dit "Le Manchot".

http://manifpn2012.canalblog.com/archives/2014/06/04/30012141.html

Les parachutistes déplorent 5 tués et 9 blessés, dont les Lieutenants Botella et Lasserre grièvement blessés, 8 otages civils seront assassinés par les allemands qui auront de nombreux tués et blessés. Le Lieutenant Botella sera sauvé par le Docteur Lebreton et une jeune fille Edith Moquet, soigné et protégé par la population et les maquisards. (Extrait de notre historique familial - G.Coatanroc'h - Penn ar Voas (Locarn)

BOTELLA André lieutenant

assis à gauche

Le 20 décembre 1953, il saute sur Diên-Biên-Phu lors de l’opération Castor en novembre 1953 puis le 15 mars 1954.

Le 21 avril 1954, il est nommé Chef de Bataillon et prend le commandement du 5e Bataillon de Parachutistes Vietnamiens (BPVN, les Bavouans) à Dien Bien Phu, sur "Eliane 4" avec comme adjoint le Capitaine Alain Bizard. Il rejoint le Commandant "Bruno", Marcel Bigeard et son 6e Bataillon de Parachutistes Coloniaux, celui-ci sera nommé Lieutenant-Colonel, au PC du Colonel Pierre Langlais qui commande les troupes parachutistes du Camp Retranché. Il sera de ceux qui cessèrent le combat le 8 mai 1954 et qui seront fait prisonniers par l’Armée du Vietminh, qu’à bout de forces et de munitions.

Botella

à gauche (Bigeard à droite)

En novembre 1954, il est chef du I/1er R.C.P. à Khenchela ;

En 1956 et 1er semestre 1957, il est adjoint au 1er R.C.P.

Le 8 juin 1958 à Mostaganem, il fait partie de la délégation de la division de Massu pour accueillir de Gaulle

De juillet 1958 à juin 1959, il est commandant la B.A.P.-A.F.N. à Blida

Le 29 août 1961, on juge ce jour le colonel Bravelet et le commandant Botella. Ce sont les officiers du Sahara, le tribunal traite les affaires géographiquement. … Botella, pied noir, a été vu en conversation avec Lacheroy le 21 avril, il est soupçonné de faire partie des comploteurs. C'est lui qui a suggéré In Salah pour y mettre les personnalités arrêtées. Botella raconte qu'il a été dénoncé par un comité d'épuration où figurait un chauffeur de l'état major, Tournier, un caporal chef Martin et un certain Bonnaud. Un témoin explique que Tournier a fait l'objet en novembre 1960 d'un rapport de la sécurité militaire sur l'influence pernicieuse qu'il avait sur ses camarades. Il était soupçonné d'être membre du Parti Communiste. La fameuse rencontre avec Lacheroy repose sur le témoignage de Tournier, qui affirme avoir conduit non seulement Botella mais un autre colonel Marchelidon, qui nie. Botella est condamnéà un an de prison avec sursis.

BOTELLA fiche

Il est rayé des cadres de l’armée. Membre du Club des C.S.P.F.

André BOTELLA décède en 1991.


Article 1

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Pierre SAFRAS naît le vendredi 12 janvier 1940 à 01h45 à la maternité de l'hôpital Mustapha avenue Battandier à Alger (Algérie française) de Pierre SAFRAS (né en 1913 à Mostaganem, tourneur aux CFA) et Angèle ORTIZ (née en 1919 à Misserghin)

hopital-mustapha Alger

Peu de temps après sa naissance, ses parents partent à Colomb Béchar rejoindre le frère d'Angèle, Michel : c'est là que Pierre attrape une ophtalmie purulente et sa mère doit soigner ses yeux toutes les heures au nitrate d'argent … 

1943 Pierrot bb

1945 Pierrot 1

En 1951, Pierre est admis à l’examen d’entrée en 6èmeà Perrégaux : il va au collège Delavigne … ses professeurs : Tramel, Sarcos, Thomas, Guillème, Vignolo …

1951 06 09 entrée en 6ème SAFRAS Pierre

A 12 ans, il accompagne son père à la chasse, vers le Pont des Nègres 

A 14-15 ans, Pierre est opéréà Oran et reçoit son premier implant (œil), réussi : il peut continuer à dévorer livre sur livre … des bd LUG (Rodéo, Kiwi … ), des polars …    

En 1957, à Perrégaux, aux Castors

1957 Perrégaux les Castors Pierre SAFRAS à droite

En 1959, Pierre obtient son Certificat de Culture Générale et Professionnelle (CCGP examen professionnel pour devenir instituteur ou instructeur) à Mostaganem

1959 CCGP Mosta 1959

Le 1er octobre 1960 il est instructeur dans le département d'Oran

1960 Pierrot et ses élèves bis

Il réside 62 cité Notre Logis à Perrégaux

A l’été 1961, Pierre est moniteur à la mer et les pins à Aïn-el-Turck : il récrit les paroles du chant des partisans (pour un de ses collègues moniteur de colonie de vacances):

Enfant, entends-tu la moto du mono qui s’amène ?

Enfant, entends-tu comme elle grimpe les côtes avec peine ?

Prends garde paysan, il est entré dans ton champ, quelle guigne ;

Si tu arrives à temps, tu l’verras sur sa pétoire qui s’débine …

Eté 1961 il est à la plage de la Macta

1961 été plage de la Macta Pierre SAFRAS à droite

Avant de quitter l'Algérie avec sa famille, le 30 juin 1962, Pierre écrit un petit roman "Terre brûlée" qu'il n'emmènera malheureusement pas avec lui par mesure de sécurité…

1962 06 30 autorisation voyage

Arrivé en métropole, il sera, un peu plus tard délégué de l’ANFANOMA à Villeurbanne (69)

Il est décédé le 21 septembre 2007 à Château d’Olonne (85) et inuméà Saint-Rambert en Bugey (01), bien loin de sa terre natale …

24 janvier 1960 la semaine des Barricades

Front Algérien d'Action Démocratique FAAD

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source : Salan devant l’opinion de Fabrice Laroche mai 1963

 

Créé en mai 1961 (pour certaines sources le 11 avril) sur l’initiative des services gouvernementaux (français, le SDECE), à la recherche d’une « troisième force » en Algérie, se déclare dès le début favorable à la politique gaulliste en Algérie et prend position pour une « république algérienne coopérant avec la France ».

8 membres du bureau politique du MNA , opposés à Messali Hadj, quittent le mouvement le 29 juin 1961, sous la conduite de Belhadi Lamine, ancien délégué chargé de la négociation entre le MNA et le gouvernement français pour une éventuelle participation à la conférence d’Evian …

Ils décident d’entrer en contact avec le FAAD … qui devient bientôt le lieu de rencontre de musulmans « sans étiquette » et d’agents « spéciaux » …

Le général Raoul Salan envoya en Métropole une « Mission France IV » chargée d’entrer en contact avec les milieux messalistes … et qui se mit en rapport avec des membres du FAAD.

Cela explique que très vite les services spécialisés dans la lutte contre l’OAS aient été mis au courant et, d’autre part, qu’ils en aient profité pour y « infiltrer » quelques-uns de leurs agents.

L’adjudant-chef Jean-Marie Lavanceau, de l’Infanterie de Marine : à peine arrivé en Algérie, il rencontre le capitaine Ferrandi qui le met en contact avec un certain nombre de responsables OAS … affectéà la SAS de Taglat, il aurait été arrêté en mars 1962, ramené en Métropole et internéà la Santé… le capitaine Ferrandi le mettra en contact avec le général Salan le 20 avril 1962

LAVANCEAU

Le capitaine Geronimi reste en Métropole pour assurer la liaison … chef de la SAS de Biskra il aurait été frappé d’un mois d’arrêt de rigueur …

Ces deux traîtres ont reçu une avance  de 150 000 francs. Après l’arrestation du général Salan, ils ont encore perçu 250 000 francs …

courriel du 14 septembre 2018 à Cédric Villani suite au discours du président Macron sur Maurice Audin

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Monsieur

Le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron, vient de reconnaître la responsabilité de la France dans la disparition de Maurice Audin et a annoncé l'ouverture des archives concernant les disparus de la guerre d'Algérie.

Vous avez porté ce dossier, peut-être parce que Maurice Audin était mathématicien, comme vous ?

Par ailleurs vous affirmez être fils de pieds-noirs : en tant que fils de pied-noir, époux d'une fille de pied-noir, administrateur de la page facebook FIERS D'ETRE PIEDS NOIRS, suivie par plus de 5000 membres, j'ose espérer que vous mettrez autant de zèle à faire la lumière sur les disparitions de centaines, voire de milliers, de pieds-noirs, dont de nombreuses femmes et de nombreux enfants, mais aussi de "vieillards".

Au moins 6 de ces disparus avaient moins de 15 ans, le plus jeune n'avait que 4 ans ! Au moins 3 d'entre eux avaient plus de 80 ans, le plus vieux avait 88 ans ! On compte même un prêtre !

A toute fin utile, je vous joins mon modeste travail sur ces disparus où vous pourrez voir, si vous le lisez, les noms et quelques photos d'enfants, de parents, de grands-parents, d'époux, d'amis ... de personnes qui elles ont la chance d'être encore en vie et attendent depuis plus de 56 ans un signe, un geste de la France !

Vous remerciant par avance de l'attention que vous voudrez bien porter à ma requête, 

Je vous prie de croire, Monsieur, en l'expression de ma sincère considération.

Eric SAFRAS

Mon travail consiste en une version revue, augmentée et corrigée de mon article http://manifpn2012.canalblog.com/archives/2015/08/25/32534426.html

Vous pourrez le trouver sur la page facebook (dans les fichiers) En mémoire de nos disparus Européens et Harkis d'Algérie française

Armistice 11 novembre 1918

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L'armistice a été signé le 11 novembre 1918 à 05h15 dans un wagon-restaurant dans la clairière de Rethondes, dans la forêt de Compiègne (Oise).

wagon Armistice 1940

Le cessez-le-feu est effectif à 11h00.

Pour la France étaient présents le maréchal Foch (1851-1929), commandant en chef des forces alliées sur le front de l'Ouest, et le général Weygand (1867-1965), son chef d'Etat-major.

Foch

 

Weygand 1918

Le dernier Français d'Algérie mort le 11 novembre 1918 est DURIEU Augustin, né le 22 janvier 1886 à Mazagran, cavalier de 2ème e au 6ème Chasseurs d'Afrique : il est décédé des suites de blessures de guerre à l'ambulance 5/56 à Mont Saint-Rémy dans les Ardennes.

DURIEU Augustin 1918

45 autres Français d'Algérie décèderont après le 11 novembre, parfois des années après, presque tous des suites d'une maladie (broncho-pneumonie, grippe, typhus ...), 2 accidentellement.

Le plus jeune avait 18 ans, le plus vieux 43 ans.

Vous pouvez en voir le détail dans le tableau suivant (cliquez sur le lien)

tableau_MPF_apr_s_11_novembre_1918

la Main Rouge

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A partir de mai 1952, les attentats en Tunisie se succèdent : les auteurs de ces attentats ne se cachent pas d’appartenir à…

… une organisation secrète, la Main Rouge, aurait été créée par des « colons » pro-français radicaux de Tunis : des meurtres et des attentats lui sont imputés d’abord en AFN, en Tunisie, signés par une empreinte de main rouge …

pour ouvrir le doc cliquez sur le lien 1952_12_Main_Rouge

main rouge

 

ARNOULD Henri Charles Ernest 1875-1940

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Un décret du15 juillet 1852 crée l’école normale militaire de gymnastique, installée dans la redoute de la Faisanderie, dans le Bois de Vincennes, à l’intérieur de ce qui était encore le territoire communal de Joinville-le-Pont.

Le 19 avril 1873, à Mostaganem, mariage de ses parents

Le 12 septembre 1875 à Oran, naissance de Henri Charles Ernest ARNOULD, fils de Henri Olivier, employé des Ponts et Chaussées (dessinateur au Cadastre), né le 7 mars 1845 à Mostaganem, et de Constance FOISSY

Le 1er novembre 1896, il entre à Saint-Cyr

Le 16 septembre 1897, il est caporal

Le 17 septembre 1898, il est promu sous-lieutenant au 131ème régiment d’infanterie

Le 1er octobre 1900, il est lieutenant au 46ème régiment d’infanterie

Le 13 mars 1903, il reçoit du Ministre de la Guerre une lettre de félicitations pour les travaux d’étude et les excellentes notes obtenues à l’Ecole normale de gymnastique et d’escrime

Le 30 décembre 1904, il épouse Berthe ROUAULT de COLIGNY à Plancoët (Côtes du Nord)

Le 22 octobre 1905, naissance de sa fille Berthe à Saint Servan sur mer

Le 23 décembre 1912, il est capitaine

JO du 14 novembre 1915 : « capitaine au 233ème régiment d’infanterie, a pris le commandement de son bataillon le jour de l’attaque, son chef de bataillon ayant été blessé. A mené son unitéà l’assaut avec ordre, habileté et le plus puissant courage. Il s’est personnellement dépensé, donnant à tous l’exemple de la plus grande intrépidité et du sang-froid. Blessé pendant l’attaque, a conservé son commandement et a refusé d’être évacué. »

Le 8 mai 1916, l’école de gymnastique de Joinville, alors désertée après le départ des cadres et des stagiaires, est rouverte sous le nom de Centre d'Instruction Physique.

JO du 4 novembre 1916 : « chef de bataillon au 233ème régiment d’infanterie : officier supérieur remarquable par ses qualités d’énergie et de commandement. A la tête de son bataillon a enlevé en 15 minutes, sur un front de 600 mètres et une profondeur de 400 mètres, trois lignes de tranchées ennemies solidement occupées, sans éprouver de pertes, grâce aux dispositions préliminaires étudiées avec soin et l’allant qu’il a su communiquer à sa troupe. A fait en 12 heures 300 prisonniers valides dont 4 officiers et s’est emparé, après une lutte pied à pied, d’un nombreux matériel de guerre. »

Fin 1918, il termine la guerre comme commandant du 21ème Bataillon de Chasseurs : blessé d’une balle au bras, il continua d’exercer son commandement le bras en écharpe.

Le 1er juillet 1919, l'École Normale de Gymnastique et d'Escrime reprend son activité Elle s'étend dans un espace conforme à l'étendue de ses missions : les redoutes de la Faisanderie et de Gravelle, le Camp de St Maur, le quartier des Canadiens auxquels s'ajoute le ponton sur la Marne pour la natation et l'aviron.

En décembre 1919, il est commandant en second de l’école de gymnastique de Joinville

JO du 13 avril 1921 : « officier de la Légion d’honneur »

Fin 1928, colonel, il succède au colonel Bonvallot, promu général, comme commandant de l’école, ce jusqu’en 1934.  

Dans le Figaro du 24 mai 1931, on peut lire que le colonel Arnould est un des organisateurs du 43ème match Rowing-Marne

Le 27 juillet 1934, il s’adresse à Louis Marin, ministre de la Santé et de l’Education physique : il tire la sonnette d’alarme sur un camp d’entraînement des Jeunesses Communistes sur les berges de la Marne …  

En 1936 il écrit dans leJoinvillais un article intitulé« Le problème de l’éducation physique en France depuis la guerre » :

« La désaffection qui se manifeste toujours, de la part des pouvoirs publics et de la nation pour l’armée, après les longues guerres, gagna peu à peu la jeunesse plus préoccupée de poursuivre des buts utilitaires que de pratiquer et honorer les solides vertus de la race par le culte d’un idéal. C’est alors que le soin de la préparation militaire passa de l’armée entre les mains d’un organisme civil tributaire de la guerre, de l’instruction publique et de l’intérieur … Peu à peu disparut des programmes tout ce qui pouvait rappeler la préparation militaire. »

Le 24 décembre 1940, il décède à l’hôpital Pasteur à Nice d’une maladie contractée en service 

lieutenant colonel ARNOULD

lieutenant colonel ARNOULD


René Gaston Robert MINANGOIN 1882-1917

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En janvier 1882, sa famille est à Darmey dans les Vosges, où naît sa sœur aînée  

Né le 30 août 1884 à Sétif, de François Henri, inspecteur adjoint des forêts, et de Louise Marie Adèle Eulalie Martin

Le 26 septembre 1886, à la Calle, naissance de son frère Gaston Paul Louis

En 1887, la famille est à Aïn Draham (Tunisie), où il fera ses études secondaires

En 1897, son père est inspecteur des forêts à Aïn Draham (Tunisie)  

Le 30 octobre 1902, engagé volontaire pour 4 ans à la mairie de Souk Ahras au titre du 4ème régiment de chasseurs d’Afrique

Le 14 mai 1903, il est brigadier le 14 mai 1903

Le 2 février 1904, il est maréchal des logis

Le 19 mars 1909, il est dessinateur aux chemins de fer de l’Etat à Paris

Le 28 octobre 1914, il est nommé adjudant au 19ème escadron du train des équipages, détaché comme contrôleur d’artillerie dans différentes forges

Le 4 septembre 1917, il est condamnéà mort par le 3ème Conseil de guerre pour avoir, au cours d'une promenade en canot près de Villennes, noyé sa femme Yvonne née Peigney, son fils Gaston, âgé de 8 ans, et sa fille Odette, âgée de 6 ans.

Le 5 décembre 1917, à 7 heures 20, au polygone de Vincennes, il descendait de voiture, à quelques pas du poteau d’exécution. D’un pas ferme, la cigarette aux lèvres, entouré par le commandant Julien, le capitaine Bouchardon, MM Ducrocq, directeur de la police judiciaire, Tanguy, commissaire de police, Maître Edmond Bloch, défenseur, le docteur Socquet et l’aumônier de la prison de la Santé, il traversa le carré que formaient les troupes et, refusant de se laisser bander les yeux, mourut courageusement, non sans avoir regardé une dernière fois la photographie de sa femme et de ses enfants qu’il avait dans sa poche, comme pour demander pardon à ses victimes au moment de l’expiation. A 7 heures 23 justice était faite.

Minangoin

 

enfants Minangoin

enfants Minangoin

Jean Auguste JUTELET (1881-1959)

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Je voudrais vous parler de l’oncle par alliance de ma grand-mère, Jean Auguste JUTELET

Né le 12 novembre 1881 à Colmar (68) et donc Alsacien-Lorrain  

Le 30 mai 1899 il est engagé volontaire pour 5 ans au 1er Régiment Etranger à Versailles : il a 17 ans ½ !

Du 3 juin 1899 au 25 mars 1900 (10 mois) campagne d’Algérie

Du 26 mars 1900 au 20 novembre 1900 (8 mois) campagne des Oasis

Du 21 novembre 1900 à 1903 campagne d’Algérie

En 1903 médaille coloniale Sahara

En mai 1903, il obtient la naturalisation française

signature JUTELET Jean Auguste-001

Le 18 juillet 1903, il se rengage pour 5 ans

Le 1er avril 1905, il est caporal-tambour

Le 28 avril 1909, il se rengage pour 3 ans

Le 23 mai 1912, il se rengage pour 1 an

Le 27 mai 1913, il se rengage pour 1 an

En juillet 1913, il est sergent

Le 28 août 1914, à Dommery, il est blessé par balles à la cuisse gauche et au bras gauche, fracturé : il en gardera une impotence 

1914 08 28 blessures Jutelet

En décembre 1915, il fait partie des grands blessés rapatriés du camp d’Ohrdruf (Saxe)

disparus 1915 2 bis

 

Le camp d'Ohrdruf était un camp de discipline de 12 000 prisonniers : dans un coin de l'enceinte une petite baraque regroupait les pulmonaires et une autre les fous. A l'intérieur de cette dernière, des luttes, des cris, des rires ...

Une fois par semaine, il y avait un appel des poux et les détenus infestés étaient badigeonnés de liquide soufré puis entièrement rasés.

Les gardes pratiquaient des raffinements de cruauté : ils arrosaient le plancher d’une baraque en plein hiver et les prisonniers devaient se coucher sur des planches couvertes de glace.

Ce camp était également connu sous le nom de camp « des mains blanches » car de nombreux prisonniers homosexuels. Un ancien prisonnier témoignait : « Dans ce camp, il y avait un « bal des intimes » dans une baraque où le soir on dansait entre hommes. Des prisonniers se livraient à la prostitution et les officiers allemands avaient des mignons … »

Le 11 novembre 1918, il est au Centre de rééducation des mutilés à Rouba (Alger)

Le 21 mai 1936, à Tunis, dans un hôtel rue d’Italie …

1936 05 23 Echo ALger tentative suicide Jutelet

 

Le 6 février 1939, il achète au comptant aux consorts Morant un fonds de commerce de charcuterie 13 rue Prévost Paradol à Alger au prix de 25 000 francs

Le 26 août 1939, il est photographe ambulant dans la même rue

Le 5 avril 1959 il décède à Arzew (Algérie)

Robert GIRARD 23/11/1905 - 02/01/1972

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Je n'ai malheureusement trouvé aucune photo de Monsieur Robert GIRARD : si vous en trouvez n'hésitez pas à prendre contact avec moi. Merci d'avance

Audience du 2 octobre 1972, en présence de monsieur le président René Pleven, garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Discours de monsieur Maurice Aydalot, 1er président de la Cour de cassation

Monsieur Robert Girard

Qui n’a toujours présente devant ses yeux la silhouette de monsieur le conseiller Girard, qui n’entend encore sa voix, les propos aimables qu’il savait tenir à l’heure de la détente, son affabilité, même à l’égard de ceux qui le connaissaient moins...

Il était venu de province, simple étape sur la voie qui l’avait ramené des terres plus lointaines où s’étaient écoulée sa jeunesse, où il avait travaillé pour que la France redevienne libre et qu’elle soit respectée. Sa notoriétéétait déjà grande et nombreux les amis qu’il avait retrouvés ici comme les sympathies qu’il s’y était attirées.

A Robert Girard, l’Algérien, au conseiller Girard, à qui plusieurs années d’activité fructueuse étaient encore promises au sein de notre Cour, il devait tout juste être permis de saluer les premières heures de 1972 à peine les rumeurs du jour de l’An étaient-elles apaisées, à peine éteintes les lumières, que le 2 janvier 1972, à son domicile, il rendait le dernier souffle d’une vie qu’avait animée le constant besoin de l’action, mais dont le cours était, hélas, trop tôt brisé.

Son origine, son éducation comme ses dons naturels offraient de grands espoirs à ce fils d’un « propriétaire » - j’emprunte le terme à l’état civil - et d’une enseignante du Constantinois, néàHéliopolis, le 23 novembre 1905.

Ses parents étaient jeunes : son père, alors âgé de vingt-huit ans, devait devenir chef du service des Titres à la caisse foncière agricole d’Alger.

L’ambiance, sans nul doute aisée mais laborieuse aussi, dans laquelle il vécut sa jeunesse sur cette terre de lumière qui ne fructifie que dans l’effort, le goût de l’action, l’aptitude à la direction, le sens des responsabilités, tout cela fut de lui, comme de nature, complété par une solide formation classique à Alger, un brevet de langue arabe puis, à l’occasion des études de droit, par un certificat de législation algérienne et musulmane.

Deux fois distingué en deuxième et troisième année de licence au concours général de droit civil, puis docteur en droit (droit privé et droit romain) il joignait ainsi à ses multiples qualités naturelles une formation intellectuelle et juridique à la fois classique et moderne à la faveur de laquelle allait se développer le sens aigu des réalités humaines qui fut l’une des constantes de sa vie professionnelle.

Le service militaire, pendant lequel il a séjourné six mois en France, à l’école de Saint-Maixent, avant de se retrouver sous-lieutenant au 9ème Zouaves à Alger, lui donnera le sens de la discipline et du devoir en même temps que la pratique du commandement.

Bien doué, prompt à saisir et à décider, il avait toutes les aptitudes pour devenir un de ces cadres supérieurs qui ont fait le renom de l’administration française - j’entends par administration, tout ce qui touche à la chose publique. Si tel était l’appel de son destin, cet appel ne fut pas déçu. Il ne le fut pas davantage lorsque l’heure sonna pour le président Girard de poursuivre en France la mission de justice longtemps exercée sur la terre africaine.

Au retour du service militaire, Robert Girard s’inscrit au barreau et obtient d’être attaché au parquet d’Alger. Exempt de soucis matériels, il peut d’ores et déjà fonder un foyer. Peut-être une commune conception réaliste de la vie avait-elle attiré l’un vers l’autre, pour les unir, le grand garçon de vingt-trois ans et la jeune arverne, fille d’un propriétaire d’une petite localité de la Planèze du Cantal, dont le nom, alors presque inconnu, partage aujourd’hui la notoriété du premier citoyen de la République.

Il ne manquera pas de se rendre à Montboudif, chaque année, aux vacances, du moins jusqu’à la guerre pour y puiser en famille le renouveau de santé préparé par les cures de Vichy.

Un enfant apportera bientôt la joie dans ce foyer, dont le bien-être prendra toujours le pas sur les aspirations professionnelles que notre collègue s’efforcera de lui subordonner.

Dès le stage d’attaché, il s’est fait remarquer par la vivacité de son esprit, la clarté de sa rédaction et la fermeté de son caractère. Il lui reste, observe le jury, à acquérir la maîtrise complète de la parole.

Il ne tardera pas à la posséder, pleinement : quelques années plus tard, les présidents d’assises signaleront l’aisance de son comportement au cours des débats les plus difficiles.

Juge suppléant - il est nommé le 21 juillet 1931 - il se voit bientôt confier la charge d’un cabinet d’instruction à Tizi-Ouzou.

Rien d’étonnant à ce que, par tempérament et par goût pour l’action, il se sentît attiré par le parquet pour lequel ses chefs de cour estiment également qu’il possède une particulière aptitude.

Il devra toutefois, en 1936, pour réaliser son tableau d’avancement, accepter un poste du siège à Blida. Il y sera nommé, dix-huit mois plus tard, substitut, et il y reprendra, une fois démobilisé en août 1940, la place qu’il avait dû abandonner un an plus tôt pour revêtir l’uniforme.

Il s’y fait apprécier en des circonstances parfois extrêmement délicates, par sa puissance de travail, par sa vivacité, la rapidité et la sûreté de sa décision, par l’aisance et le sang-froid dont il fait preuve à l’audience, aux assises notamment, je l’ai dit tout à l’heure, par la clarté et la perspicacité de ses conclusions lorsqu’il intervient au civil.

En janvier 1941, il est promu et nomméà Constantine.

Avant même qu’ait sonné la quarantaine, Robert Girard était ainsi devenu un magistrat du parquet accompli, d’audience comme de service administratif, remarquablement servi par un ensemble de qualités naturelles et qu’attendait un très bel avenir.

Sa fermeté s’était affirmée dès son retour à la vie professionnelle, dans l’atmosphère angoissée qui pesait alors sur une Algérie sollicitée, travaillée de toutes parts.

Il fut de ceux qui ne pouvaient concevoir la défaite et moins encore l’abandon, pour qui perdre la face eût été le pire de tous les désastres.

Fervent partisan de la France libre, il ne se trouva pas irrémédiablement contraint, comme ceux qui étaient sous la botte en métropole, à l’action souterraine et à ses détours.

Connu comme tel et lié avec l’un des plus ardents, il était, dès juillet 1943, appelé aux fonctions de chef adjoint, pour devenir bientôt le chef du service des Affaires criminelles et des grâces au commissariat à la justice. Il y eut un rôle considérable, aussi bien dans les nombreuses décisions qu’appelait une situation quotidienne en pleine évolution que dans la préparation de mesures destinées à un avenir dont la perspective devenait chaque jour plus prochaine.

Une promotion fin 1943 au grade de conseiller à la Cour d’appel d’Alger, accompagnée d’un maintien en position de détachement, fut un premier témoignage de l’estime en laquelle il était tenu. Les éloges les plus flatteurs ne furent ménagés ni à sa personne, à son énergie, à son esprit de décision, ni à l’ampleur de l’œuvre dont il avait été l’un des animateurs les plus efficaces.

« Il est tout particulièrement désigné, écrit monsieur le directeur Bodard, pour que lui soit confié un poste correspondant à ses aptitudes et spécialement la direction d’un important parquet. »

Délégué en mars 1945 au tribunal de la Seine, il restera une année à Paris, commissaire du Gouvernement à la Cour de justice, où il fera fonction de substitut régleur. De très graves affaires de ces premiers temps de la Cour de justice passeront entre ses mains.

Mais tout le rappelle vers la terre algérienne, son origine, son foyer, sa femme et son enfant malades l’un et l’autre, qui n’avaient pu le suivre, peut-être aussi quelque sourde intuition...

Il y revient donc, préside une chambre civique du département d’Oran et finalement reprend sa place dans le rang, une place souvent itinérante, car l’occasion lui sera donnée de présider les assises, et ceux qui l’ont connu là-bas m’ont dit avec quelle autorité, dans une atmosphère parfois survoltée.

La formation juridique qu’il avait reçue - romaniste et diplômé de droit musulman - lui facilite l’adaptation aux affaires civiles et surtout foncières. Sa réussite au siège devait être aussi complète qu’au parquet, sa rédaction précise est bientôt parfaite en la forme et c’est au tour des chefs de la cour de signaler qu’il mérite « d’être particulièrement distingué » en vue d’une présidence.

Le 3 mars 1952, il reçoit celle du tribunal de Constantine, poste difficile à tenir, s’il en fut.

Deux ans plus tard, il accède à une présidence de chambre à la Cour d’appel d’Alger. Les qualités exceptionnelles de l’homme, du juriste et du magistrat le font rapidement classer « parmi les meilleurs ».

Ce serait faire preuve d’étroitesse d’esprit que de reprocher au président Girard d’avoir eu conscience de sa valeur et d’avoir souhaité qu’une première présidence lui permît de se réaliser pleinement.

Mais pour y accéder, alors que l’heure a déjà sonné de la tragédie qui va bouleverser sa terre natale, le moment est venu d’une grande décision... on conçoit mal, en effet, René Girard abandonnant sans déchirement ce pays où il avait vu le jour, où il s’était formé, où il avait lutté pour l’honneur et travaillé pour la justice.

Je ne sais quelles furent alors ses réactions profondes ; peut-être la première présidence qui lui fut confiée, en mars 1960, celle de la Cour de Limoges, proche du pays de sa seconde famille où il avait si souvent séjourné, lui apportait-elle une compensation sentimentale à laquelle se mêlait avec la satisfaction professionnelle, la perspective d’une activité correspondant à ses aspirations.

Cette confiance en l’avenir - il n’a pas cinquante-cinq ans -, prenant le pas sur les regrets d’un passé révolu - qui deviendra bientôt le thème favori d’un chanteur adulé, Africain comme lui -, il la possédera parce que, pour lui, la vie est faite d’action et non de repli sur soi-même.

Limoges est une terre rude où l’hiver se fait durement sentir. Préoccupé par la santé de son épouse, qui supporte plus difficilement le changement, il souhaiterait se rapprocher des rives de la Méditerranée, mais ce vœu ne pourra être comblé.

Peut-être aussi les horizons du vert Limousin sont-ils limités pour Girard l’Africain ; il en gagnera d’autres, plus lointains, et donnera une nouvelle fois sa mesure en Afrique, à la faveur d’un détachement au titre de la coopération en République centrafricaine, à Bangui.

Paris l’accueillera enfin. Le 2 octobre 1965, à cette même audience solennelle de rentrée, il fut installé en notre Cour et prit place en la troisième chambre.

Il avait à peine soixante ans ; la nécessaire adaptation effectuée, une longue et précieuse participation aux travaux de cette chambre lui était promise.

Le destin en a décidé autrement... Prématurément frappé, Robert Girard nous a quittés ; la terre de France a recueilli ce fils de ce qui avait été la France africaine.

Après la douloureuse émotion, devant le vide qu’il a laissé, inclinons-nous aux côtés des siens pour saluer la mémoire et pour méditer l’exemple de cette grande et belle figure d’un magistrat français qui jamais ne désespéra et qui servit avec son pays la fonction qu’il n’a cessé d’honorer.

Robert Girard était officier de la Légion d’honneur.

Félix VALLAT (1920-1958)

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Félix VALLAT est né le 29 décembre 1920 à Thiersville

Il fait ses études secondaires au Collège de Mascara

Ingénieur agricole (promotion 1938-1941) de l’Institut Agricole de Maison-Carrée (Alger)

Chantiers de jeunesse 1941-1942

Mobilisé dans l’aviation de 1942 à 1946 : pilote de chasse dans la Royal Air Force de 1944 à 1946

Chevalier du Mérite agricole

Adjoint au maire de Thiersville de 1947 à 1953

Président de la Cave coopérative de Thiersville de 1950 à 1958

Administrateur de Mascara Assurances de 1950 à 1958

Administrateur du syndicat V. D. Q. S. de 1950 à 1958

Administrateur de la Caisse de Crédit Agricole de Mascara de 1951 à 1958

Administrateur des Moulins coopératifs de Mascara, délégué pour les docks coopératifs de Thiersville de 1951 à 1958

Maire de Thiersville de 1953 à 1958

Le 8 avril 1958, Félix VALLAT et son épouse Madeleine, institutrice, sont sauvagement assassinés, lui égorgé et elle mitraillée à bout portant, sur le chemin de leur ferme, devant leurs 3 enfants.

couple VALLAT

"Animateur hors pair, apôtre du rapprochement franco-musulman …"

Le 14 juillet 2018, à Lavaur (Tarn) inauguration des ronds-points « de Thiersville » et « Madeleine et Félix VALLAT ».

rond point VALLAT Lavaur 07 2018

Fernand SASTRE 1923-1998

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Merci à Hubert Zakine hubertzakine.blogspot.com

 

SASTRE Fernand portrait

Le 23 mars 1844, naissance du premier Sastre (Antonio) à Kouba.

Fernand Sastre est né le 1er octobre 1923 à Kouba

L’Echo d’Alger du 15 janvier 1924 mentionne le « Football-Club de Kouba ».

Hubert Zakine, dans son blog, indique « dès 1927, un groupe de copains s’entraînent sur le stade du vieux Kouba qui ressemble plus à un champ labouré. Il s’agit de Vincent Rami, Louis Ramis, Edmond Brizzi, Georges Camera, Albert Hansberger, Adolphe Di Bert. Ils créèrent le FCK (Football-Club Koubéen). »

L’Echo musical de l’Afrique du Nord du 17 septembre 1933, évoque, à Kouba-Vieux, un match entre le FCK et le SCBO.

L’Echo d’Alger du 13 avril 1935 : « Le président et les membres du conseil d’administration du Football-Club de Kouba invitent tous les membres à l’apéritif qui leur sera offert dimanche 14 avril, à 11 heures, au siège social, Café des Touristes ».

Hubert Zakine,dans son blog, indique « Le pharmacien Narbonne (délégué financier aux Assemblées Algériennes) dans les années 40 transforma le FCK en ASK (Association Sportive de Kouba). »

Le 28 février 1945, fondation du club de football RC Kouba.

De 1946 à 1962, Fernand Sastre est dirigeant du RC Kouba.

1953 Sastre minimes

1953 Sastre seniors

De 1955 à 1962, il est membre du comité directeur de la Ligue d’Alger.

De 1962 à 1968, il est membre des commissions centrales de la Fédération Française de Football (du championnat de France amateurs et de la Coupe de France).

De 1969 à 1972, il est secrétaire général de la Fédération Française de Football.

En 1970, avec Henri Patrelle, il réforme le football français en cassant la séparation entre football amateur et football professionnel.

De 1970 à 1972, il est membre du Conseil du Paris Saint-Germain.

De 1972 à 1984, il est président de la Fédération Française de Football (premier président salarié de la FFF) : sous sa présidence, le nombre de licenciés passe de 800 000 à 1 700 000.

En 1984, il obtient l’organisation par la France du championnat d’Europe (construction et modernisation de stades).

Il lance le projet de construction du Centre technique de Clairefontaine, qui ouvrira en 1988.

Il est co-président du comité organisateur de la coupe du monde 1998.

Le 13 juin 1998, un mois avant la victoire de la France en finale, il décède des suites d’un cancer du poumon.  

Le 17 juillet 1998, son nom est donné au Centre technique national de Clairefontaine.

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